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Retour au dialogue (enfin !)

Un entretien intéressant à lire aujourd'hui dans L'Ardennais. Mme Insel, la Rectrice, y expose les projets des services académiques concernant le lycée Vauban. Pour la première fois depuis des années, nous avons un discours positif et constructif qui prend en compte la spécificité géographique de notre lycée et qui refuse de voir dans cette spécificité une faiblesse.
Oui ! il faut engager une dynamique pour limiter la fuite des élèves vers Charleville-Mézières et vers la Belgique (parce que, c'est notre seul bémol, la fuite des élèves vers la Belgique - Herbuchenne - est avérée à l'issue de la troisième) pour conforter, a minima, les trois filières générales qui seront, dès la prochaine rentrée, appuyées par deux nouveaux enseignements : l'option LV3 italien et l'enseignement d'exploration santé-social.
Il y a trois ans, on luttait pour maintenir un première L ; il y a moins d'un an, on allait supprimer une seconde et engager une mutualisation administrative qui ne laissait présager rien de bon.
Mais les actions que GIVI a engagées, aussi bien sur le terrain médiatique, que politique ou judiciaire, n'ont pas été vaines et nous remercions tous ceux qui, d'une manière ou d'une autre, s'y sont associés.
Après avoir été souvent critiques, nous avons envie de voir, avec ces propos de la Rectrice, le début d'une nouvelle ère apaisée à laquelle GIVI prendra pleinement part pour soutenir les projets du Rectorat dès lors qu'ils seront au service de l'intérêt des élèves de la Pointe.
Parce que "Vivre, apprendre, travailler au Pays", c'est possible !

http://www.lunion.fr/737445/article/2016-06-02/le-lycee-de-givet-est-un-tres-bon-lycee


Une réunion a eu lieu ce lundi 30 mai à la Communauté de Communes Ardenne Rives de Meuse (CCARM) au sujet du diagnostic éducatif lancé sur le territoire afin d’obtenir des éléments concrets sur la problématique de l’offre scolaire de la Pointe et les pistes de réflexion pour pallier ses défaillances.
Mme Insel, la Rectrice, a fait le déplacement avec son directeur de cabinet et le nouveau DASEN. Les élus étaient présents : notamment, M. Wallendorff, M. Dekens et M. Léonard. Pour GIVI, M. Baudemont et Mme Chavatte, respectivement président et trésorière de l’association. On peut regretter l’absence d’enseignants et de parents dont les représentants n’avaient pas été conviés.
Cet échange a duré deux heures et s’est tenu dans un esprit constructif avec une volonté manifeste des services académiques de tourner la page de la procédure judiciaire - engagée par GIVI, rappelons-le, dont le succès a permis d’obtenir des garanties nettes sur l’avenir du lycée Vauban.
Nous n’allons pas faire un compte-rendu laborieux de cet échange mais simplement souligner les points importants :
1. La Rectrice a soutenu avec force la volonté de l’ensemble des acteurs de pérenniser le lycée et de le rendre plus attractif.
2. La Rectrice a confirmé l’ouverture de l’enseignement d’exploration santé-social, de l’option LV3 italien et la nomination d’un chef d’établissement sur la seule cité scolaire Vauban avec l’idée que cela s’inscrira dans la durée.
3.Pour la première fois depuis des années, on a entendu une Rectrice qui veut se saisir du problème de la fuite des élèves qui quittent la Pointe vers Charleville-Mézières et elle entend, à ce propos, envisager une reconfiguration des options.
4. Sur le plan de la visio-conférence qui permet d’assurer des cours simultanés entre Givet et Revin, la Rectrice a encensé le procédé, indiquant que c’était très novateur. GIVI a rappelé que cela n’était acceptable que dans le but d’enrichir l’offre de formation (comme cela va être fait à la rentrée pour l’italien) Un retour sur expérience de cette pratique est prévu l’année prochaine.
On le voit, plusieurs éléments sont encourageants et nous confortent dans l’idée que les luttes de l’année qui s’achèvent n’ont pas été vainse. Toutes les revendications que nous avons soutenues ont été satisfaites. Les bases d’un dialogue plus serein semblent posées même si, pour GIVI, cette première étape doit être suivie d’une reprise nette du dialogue avec les membres de la communauté éducative que sont les parents et les personnels.

Les contradictions de l'Education Nationale ...

Alors que le ministère de l'éducation nationale organise ses "Assises de l'école et de ses partenaires pour les valeurs de la République" (réunion ce soir à GIVET, à laquelle bien sûr GIVI n'était pas convié...), on peut lire en page 7 du dossier de presse associé à cet évènement "...Les recteurs et inspecteurs d’académie ont engagé des discussions avec les collectivités territoriales pour contribuer à la scolarisation des enfants de moins de 3 ans". Dans le même temps, l'inspection académique des Ardennes programme la fermeture d'une classe de maternelle à Fromelennes en ne comptabilisant pas les enfants de moins de 3 ans qui justifieraient son maintien ....? Comprenne qui pourra, l'Education Nationale n'en est pas à une contradiction près....


 le dossier de presse complet ici --> http://cache.media.education.gouv.fr/…/Grande-mobilisation-…

MOBILISATION CONTRE LA FERMETURE D’UNE CLASSE DES ECOLES DE FROMELENNES/ FLOHIMONT



Vous rappelez vous la promesse N° 37 du candidat président François HOLLANDE.... Non ? et bien, rassurez vous, lui aussi l'a probablement oubliée.

La voici:

Proposition37: " Je ferai en sorte que les enfants de moins de trois ans puissent être accueillis en maternelle."

Ce qui est certain c'est que, même si la tête de l'état le souhaite, les sbires académiques chargés de mettre en œuvre les volontés nationales en ont décidé autrement, tout du moins dans les Ardennes.

Fidèle à la logique comptable qu'on lui connait, l'académie des Ardennes a en effet le projet de fermer  une classe maternelle à l'école de FROMELLES/FLOHIMONT après avoir estimé que le nombre d'élèves de plus de trois ans serait insuffisant à la rentrée prochaine (évidemment elle ignore volontairement les enfants de moins de trois ans qui devront donc rester à la maison...)


Afin de montrer leur désaccord et de tenter d'influer sur la décision de l'académie, les parents d'élèves de Fromelennes organisent un rassemblement de protestation devant la citée scolaire Vauban à GIVET le mardi 24 mars 2015 à 7h30.

 

"GIVY j'y reste"  s'associe à cette manifestation et vous invite à y participer.


HUMEUR // Et c'est reparti !

L'entretien accordé par Mme Dacunka, fraîchement arrivée à la tête de la cité scolaire Vauban, à L'Ardennais ne peut que nous préoccuper.

Article à lire ici.

Passons sur le fait que Mme Dacunka présente la visio-conférence comme une avancée technologique. Certes... et quelle belle avancée pour l'enseignement dispensé à nos enfants ?!

Passons sur l'affirmation selon laquelle il faut ramener la sérénité dans l'établissement : qui est responsable, depuis les coupes franches sur la filière STG, du climat que nous connaissons ?

On apprend dans cette interview que la nouvelle proviseure de la cité scolaire Vauban n'a été nommée que pour un an, éventuellement reconductible un an. En creusant un peu la question, on découvre qu'elle a été affectée à Givet dans le cadre d'une délégation rectorale.

GIVI a mis en garde, depuis le printemps, sur le bidouillage manifeste qui se cachait derrière ce feuilleton interminable pour pourvoir le poste laissé par M. Lenzi. Le feuilleton reprendra probablement en fin d'année scolaire. Il n'y avait vraiment pas de quoi se féliciter d'une nomination aussi trouble !

Enième moyen utilisé par le rectorat pour fragiliser, à sa tête, le lycée Vauban.

L'une des premières décisions de Mme Dacunka a été de convoquer, dans l'urgence, un conseil d'administration pour augmenter l'amplitude horaire du lycée en l'ouvrant le mercredi après-midi. C'est le 29 août que ce CA a eu lieu.

Mme Dacunka a informé les représentants que l'avis du CA n'était que consultatif et la décision d'ouvrir le mercredi a été prise sans vote. Or, il semble bien, réglementairement, que ce genre de décision doive faire l'objet d'un vote.

Maladresse ou nouveau passage en force ?

Plus que le fond, c'est la forme que GIVI condamne. Dans un contexte plus favorable au lycée, cette perspective de travailler tout le mercredi, fréquente au lycée, n'est pas un problème en soi. Mais, dans le cas de Givet, une poignée de jours avant la rentrée, c'est encore une sensation d'improvisation qui l'emporte et qui ne peut avoir qu'un impact négatif auprès des familles et des élèves. Plus que cela, on découvre que les cours placés le mercredi après-midi sont des disciplines fragilisées, déjà, dans le cadre d'une restructuration des enseignements littéraires du lycée ! Cela n'est pas admissible !

Du lycée, il a largement été question lundi 25 août lors de l'échange que GIVI avait organisé avec tous les élus concernés : M. Cordier pour le conseil général qui s'est montré rassurant pour l'avenir du collège de Vireux, M. Léonard comme député, Mme Leflon pour la Région, M. Dekens comme président de la Communauté de Communes Ardenne Rives de Meuse. Certains échanges ont parfois été tendus mais, pour GIVI, l'essentiel est de dégager une ligne commune qui peut justement naître de la confrontation des idées. Lors de cette réunion, nous avons senti chez certains élus une forme de résignation par rapport à la prépondérance de Revin et, même, parfois, des propos ambigus sur le recours à la visio-conférence. Cela, nous ne pouvons l'accepter !

GIVI a défendu deux idées-forces : l'implantation en seconde d'un enseignement d'exploration santé-social et la mise en oeuvre d'un diagnostic d'ordre juridique pour contester éventuellement les procédures du Rectorat s'il s'avère qu'elles n'ont pas été faites dans les règles - à l'image de ce que les parents et les élus ont obtenu sur Le Chesne. GIVI va aussi saisir le Recteur car, comme par hasard, nous n'avons pas été destinataires de l'audit réalisé par M. Rioseco au sujet du pôle langues. C'est curieux car nous avons été auditionnés et, surtout, cet audit a été réalisé sur demande de GIVI !

L'idée majeure de cette réunion était d'anticiper les actions du Rectorat pour le lycée comme pour le collège de Vireux fragilisé par une baisse sensible des effectifs et le départ en 2015 de la Principale en place.

La CCARM a pris l'initiative, en associant tous les acteurs présents lors de cette réunion, de commander un diagnostic général sur l'offre de formation dans la Pointe. GIVI va suivre cela de très près.

Prudence et vigilance restent, encore, de mise. Merci pour votre soutien. La Maison de la Rencontre était pleine pour cette réunion de rentrée !

ACTU // Réunion de rentrée lundi 25 août à 20 heures

Bonjour à tous,

C'est encore les vacances mais GIVI prépare déjà la rentrée. Nous organisons une grande réunion plénière de rentrée lundi 25 août à 20 heures à la maison de la rencontre de Givet en présence de nombreux élus. Chacun d'entre vous y est convié pour échanger et débattre sur la situation des établissements scolaires de la Pointe.

L'objectif de cette réunion est double :

1. dresser le bilan de l'année qui vient de s'écouler et qui a vu les menaces s'étendre pour les établissements de la Pointe, de l'école de Foisches (fermeture décidée contre l'avis du Maire) au lycée Vauban (proviseure nommée au dernier moment, mutualisation accrue et menace sur la section euro) en passant par le collège de Vireux (concerné par la restructuration du réseau des collèges ardennais que l'Education Nationale déroule consciencieusement).

2. anticiper ce qui peut nous attendre en proposant des perspectives d'actions et s'opposer par tous les moyens aux projets du Rectorat et, dans le département, du DASEN qui semble être seul maître à bord.

Pour GIVI, il est clair qu'il faudra être plus réactif que l'an dernier où, par exemple pour le lycée Vauban, il y avait une sérieuse carte à jouer après la venue du cabinet ministériel en juillet 2013 à Reims. Nous ne nous félicitons pas du tout du tour pris par les événements.

Le front politique, lors de cette réunion du 25 août, sera donc plus large que d'habitude.

Si certains l'oublient, GIVI agit, a toujours été offensif mais nous ne pouvons pas tout faire : il faut un engagement politique fort et un soutien public d'ampleur.

Venez nombreux !

ACTU // Un proviseur à Vauban...

Dans un communiqué daté du 17 juillet, le député Léonard annonce la nomination d'une proviseure à la tête du lycée.

GIVI prend acte de cette nomination dont le député Léonard a voulu se réserver l'effet d'annonce dans un communiqué dans lequel ne sont mentionnés ni les enseignants de Givet ni GIVI qui a pourtant apporté à M. Léonard l'essentiel des informations qui lui ont permis de faire avancer ce dossier - nous ne rappellerons pas toutes les actions et mobilisations que nous avons portées et auxquelles nous l'avons associé.


C'est ainsi.

Nous prenons acte, donc, sans nous féliciter parce que, selon nous, lorsqu'il y a une vacance de poste, il est normal que le poste soit pourvu !!! C'est quand même la première fois que l'annonce d'un proviseur doit faire l'objet d'un communiqué...

La procédure de nomination de ce proviseur, chacun le sait, s'est faite dans l'opacité la plus complète. La mutualisation administrative a été clairement envisagée et, selon toutes vraisemblances, reste dans l'esprit de M. Dutot qui voit, c'est vrai, ses projets contrecarrés sur ce point. Le nom du remplaçant de M. Lenzi, suite aux engagements du 16 avril, aurait dû être connu bien plus tôt.

Si c'est une revers pour lui, ce n'est pas une victoire pour nous.

Dans ce communiqué, le député Léonard rappelle les engagements pris le 16 avril : comment peut-on encore citer ces promesses dont la plupart ne seront pas réalisées et, surtout, alors que le frein promis sur la mutualisation a été desserré pour donner un bon coup sur l'accélérateur ? Cela, c'était il y a trois mois ! Depuis, les lignes ont considérablement bougé ! Nous avons déjà évoqué le cas de l'enseignement des langues anciennes, par exemple.

Dans ce communiqué, le député Léonard évoque un "premier pas" ? Un premier pas vers quoi ? Pas de pôle langues à l'horizon avec une expertise qui privilégierait la formation continue des adultes (donc rien de concret pour l'attractivité de notre lycée auprès d'un public scolaire), une section euro menacée de fermeture en 2015, une menace sur l'allemand au collège que les parents et les élus givetois ont heureusement pu lever...

Pour l'heure, la dynamique fonctionne à l'envers.

A GIVI, nous le déplorons mais, en plus, nous sommes très préoccupés par cette manière d'appréhender les événements sans vision globale.

On a un proviseur - rien de plus légitime.

Et après ?

ACTU // Foisches, Vauban et Le Chesne

Les devoirs de vacances des services académiques : détruire un maximum d’établissements scolaires !



C’est avec tristesse et consternation que nous avons accueilli l’annonce de la fermeture de l’école de Foisches que M. Debowski, le maire, nous a faite. La requête du maire a finalement été rejetée par le tribunal administratif : la dernière école à classe unique des Ardennes fermera donc ses portes à la rentrée. C’est, encore, la logique comptable qui l’emporte. Le jugement montre ainsi clairement que c’est la prévision d’effectifs qui a entraîné la fermeture. 13 élèves sont inscrits : l’Education Nationale en veut 15 ! Si, d’ici la fin des vacances, ce nombre est atteint, M. Debowski envisage de faire casser le jugement. Nous déplorons cette logique scandaleuse qui réduit, une nouvelle fois, des élèves à de simples entités comptables dans les rouages trop bien figés de l’Education Nationale. Nous déplorons, malgré l’inflexibilité du Maire, que l’on puisse quand même décider la fermeture d’une école. Voilà un jugement riche en enseignements qui montre qu’une école primaire peut fermer sans l’accord du Maire... M. Debowski organise ce soir une réunion pour les parents. C’est une décision qui met en péril la notion de service public de proximité, la notion de sécurité morale et affective pour ces enfants disséminés sur les écoles d’Aubrives, de Vireux, de Chooz et de Givet et qui va contraindre des familles à s’organiser autrement… Où est l’intérêt de l’élève?

GIVI tient à saluer la détermination, l’opiniâtreté et l’engagement sans faille de M. Debowski.

Concernant le lycée Vauban, nous avons appris qu’un proviseur serait affecté (non pas avant la fin de l’année scolaire, ni même le 12..., ni même le 15… mais…) mercredi 16 juillet !!! Quand on joue la montre, on ne la joue jamais à moitié. Les informations que nous avons, à ce jour, laissent craindre une direction par le même chef d'établissement des lycées Vauban et de Revin, ce que nous avons toujours fermement contesté et pour quoi nous avions obtenu gain de cause lors de la réunion du 16 avril avec MM. Léonard et Dutot. Ce sont des informations qui ont filtré jusqu’à nous et, bien souvent, les indiscrétions qu’on distille ainsi sont confirmées par la suite. C’est donc à prendre avec toute la prudence nécessaire mais le passage en force sur la mutualisation pédagogique, l’absence de réactivité du Ministère ou encore le désengagement du député Léonard sur ce dossier tendent à envisager ce scénario avec sérieux.
Nous avons aussi appris qu’un autre candidat au poste de proviseur à Vauban n’a pas été retenu. Nous avons sollicité M. Wallendorff pour agir auprès de la DASEN et avons porté, comme toujours, l’information à la connaissance de M. Léonard. Si cette mutualisation administrative se confirmait, nous en tirerions toutes les conséquences et nous lancerions une réflexion pour des actions d’envergure à la rentrée.

Enfin, au Chesne, suite au délibéré du tribunal administratif qui a débouté les services académiques, un nouveau CA a eu lieu qui a voté contre le regroupement avec Vouziers à une très large majorité. Malgré tout, le DASEN persiste à vouloir passer en force, bloque toute inscription sur Le Chesne alors même que les parents et les élus ont le soutien du Conseil général : c’est ahurissant ! Les services académiques font preuve d’une mauvaise foi assommante en prétendant qu’il n’y a pas matière à revoir la dotation en heures car, au 30 juin, il n’y avait pas assez d’inscrits. Évidemment ! puisqu’on avait annoncé à tout le monde que Le Chesne allait fermer ! On prend vraiment les gens pour des imbéciles !

On voit comment, dans les Ardennes, les services de l’Education Nationale agissent en douce, comme ils le souhaitent, sans réelle opposition politique, au mépris parfois des décisions de justice - et de la parole donnée mais, cela, GIVI a compris depuis bien longtemps que c’était un détail... Et, pour ce qui concerne Givet, si GIVI n’avait pas un réseau d’informations aussi développé, nous n’aurions connaissance d’aucun élément car tout se fait évidemment dans l’opacité la plus complète !

PRESSE // Le Chesne

Un petit article qui devrait faire plaisir du côté de la DASEN.

Qu'en pense le DASEN, lui qui est toujours si prompt à travestir la vérité et qui, sur ce sujet du multi-sites, semblait déjà avoir bien vendu la peau de l'ours ? Cette décision du tribunal administratif est un désaveu majeur et sans appel !

Qu'en pense le Ministère qui était certain de s'en tirer à bon compte en renvoyant le problème devant un conseil d'administration qui devait, a priori, lui donner raison ?

Qu'en pense le Rectorat qui renvoie désormais la balle dans le camp du Conseil Général pour l'organisation des transports scolaires à la rentrée : il était donc si certain de sa victoire qu'il n'a pas préparé de plan B ?

Quelle débâcle et quelle belle victoire des parents et des élus !

Article à lire ici.

ACTU // Vouziers-Le Chesne : victoire !!!

Ce lundi 7 juillet 2014, le tribunal administratif a annulé la décision prise par le conseil d'administration du multi-sites de transférer Le Chesne sur le site de Vouziers. Le tribunal administratif a sanctionné la forme mais aussi, et surtout, le fond.

C'est une victoire éclatante qui vient avec justice couronner le travail des parents et des élus mobilisés sans relâche.

C'est une défaite honteuse pour l'institution. Rappelons-nous. L'an dernier, début juillet, le Ministère, au sujet du site Vouziers-Le Chesne, botte en touche et s'en remet à la décision du CA dont tout porte à croire qu'elle va statuer sur une fermeture du multi-sites. En matière de courage, on a vu mieux.

Dans sa précipation habituelle, la DASEN a voulu passer en force, l'aspect réglementaire de la réunion du CA n'a pas été respecté. Le rouleau-compresseur est aujourd'hui stoppé net. Alors, certes, ce n'est pas simple car les lignes fixées pour la prochaine année scolaire vont être difficiles à bouger en cette période. Il est ainsi demandé aux maires souhaitant que leur commune soit rattachée au secteur de Le Chesne de se manifester.

Malgré tout, c'est un désaveu cinglant pour les services académiques. Si, demain, le tribunal suit la position du rapporteur public en annulant la fermeture de l'école de Foisches dans la Pointe des Ardennes, ce sera un autre camouflet de taille !

A GIVI, nous tirons plusieurs enseignements de ces événements.

Le premier enseignement est évidemment que les services académiques ne sont pas au-dessus des lois. Après la fragilisation du DASEN sur certains dossiers l'an dernier, le recul qu'il a encore dû consentir sur ses projets à Vauban en avril, cette décision du tribunal achève de ruiner la confiance que l'on peut accorder aux services académiques qui sont sévèrement rappelés à l'ordre aujourd'hui. Pour GIVI se pose clairement le problème de poursuivre des pseudo-concertations, sur quelque sujet que ce soit, menées dans ce climat de mensonge confirmé par la tribunal.

Le second enseignement est qu'il faut un engagement de tous pour défendre un dossier. Nous attendions des convictions réaffirmées et concrétisées du député Léonard. Nous aussi, nous nous félicitons du sauvetage d'une classe à Nouzonville mais, pour dire vrai, nous attendons d'un député des actions plus ambitieuses, à la hauteur de la fonction. Bien des classes ont été sauvées ou créées grâce à l'action des parents ou des élus communaux. Il fallait s'attaquer frontalement au dossier du lycée, resté en suspens depuis le 16 avril, d'autant que le positionnement du Ministère est loin d'être clair. De quelles protections bénéficie donc M. Dutot pour, contre vents et marées, faire ce qu'il veut au nez et à la barbe du Ministère ? Car, aujourd'hui, ce n'est pas le cabinet ministériel qui stoppe ses projets mais un tribunal !

La décision favorable rendue par le tribunal administratif va nous amener à examiner d'autres pistes d'actions, notamment d'ordre juridique. Peut-être, dans un premier temps, allons-nous solliciter un professionnel du droit afin d'établir un diagnostic des éventuelles irrégularités du dossier du lycée ?

HUMEUR // Deux bonnes nouvelles !

Deux bonnes nouvelles ont ponctué cette journée. En attendant des nouvelles concrètes du poste de M. Lenzi et de la mutualisation, ce sont deux beaux motifs de satisfaction.



Première bonne nouvelle : l'allemand LV2 est maintenu à la rentrée prochaine au collège Vauban. C'était une demande forte des parents, soutenue par GIVI et défendue par la Mairie qui est intervenue auprès de M. Lenzi.

Seconde bonne nouvelle de la journée !

Pour Vouziers-Le Chesne, la conclusion du rapporteur public est l'ANNULATION pure et simple de la délibération E N° 2013:22 du Conseil d'Administration de l'Etablissement Public Local d'Enseignement Collège multi-site de VOUZIERS-LE CHESNE... en date du 13 février 2014 relative au fonctionnement sur un site à partir de la rentrée scolaire de l'année scolaire 2014-2015.

C'est une très bonne nouvelle même s'il faut attendre le jugement du TA du 7/7 et surtout d'être en possession de sa notification. La stratégie du fait accompli a échoué. Le Dasen risque de devoir tout remettre à plat.

Soyons donc très vigilants : si cette bonne nouvelle est confirmée lors du délibéré, le jugement statuera sur la forme mais peut aussi statuer sur le fond de ce CA du 13 et, à ce titre, invalider durablement la disparition du multi-sites.

C’est la seconde fois, après le revers sur l’école de Foisches, que le DASEN est fragilisé par la conclusion du rapporteur public.

Rappelons que nous suivons et soutenons les événements de Vouziers-Le Chesne. GIVI était encore, mercredi dernier, à une réunion du Collectif 08 “Sauvegardons nos écoles” autour de Sophie Perrin, Emmanuel Jacquemin et Michèle Leflon.

A suivre, Patrick, président de GIVI, participera à l’émission “Les années communautaires” sur FUGI ce mercredi 2 juillet. A suivre encore, un article dans “L’Ardennais” ce même mercredi 2 juillet probablement.

Vigilance, encore et toujours !

Humeur // Une semaine décisive pour le lycée

Une semaine décisive s'annonce pour le lycée !

Comme l'an dernier, c'est à l'approche des vacances que le sort du lycée sera scellé.

Pour l'instant, nous sommes scandalisés par la tournure prise par les événements :

1. A cinq jours des vacances, AUCUN PROVISEUR N'EST NOMME, malgré les engagements pris par le DASEN dans la presse.
2. Le rectorat exerce un odieux chantage au sujet de la section euro et de sa fermeture à l'horizon 2015, faute de projet de mutualisation.
3. La mutualisation est bel et bien en route et on sait déjà que des enseignements de langues anciennes se feront en visio-conférence, c'est certain. En septembre, concrètement, certains enseignements existants seront donc mutualisés. A l'inverse, où en est l'enrichissement de formation (LV1 renforcée, DGMC) qu'était sensée nous apporter la visio-conférence ?

Tout cela se fait au mépris des engagements pris par le DASEN le 16 avril devant les élus et les représentants des personnels, des parents et des élèves. GIVI dénonce un passage en force intolérable et abject. Plus grave encore : pourquoi le Ministère ne barre-t-il pas la route définitivement à ce rouleau-compresseur alors qu'on sait que c'est le cabinet ministériel qui a infléchi les projets de M. Dutot de mutualisation de l'existant ? C'est incompréhensible.

GIVI oeuvre donc, comme toujours, avec conviction en coulisses. Nous avons demandé aux élus Mme Michèle Leflon , MM. Wallendorff et Léonard, d'agir et d'intervenir. Nous exigeons de M. Dutot qu'il garantisse le pourvoi du poste de proviseur dans les plus brefs délais en indiquant qui sera affecté et nous réclamons une remise à plat des concertations écoeurantes et factices sur cette mutualisation qui se met en place alors même que des engagements ont été pris.

Au lycée, mais aussi au collège Vauban avec des heures d'allemand incertaines et au collège de Vireux fragilisé dans le cadre de la resectorisation, on comprend bien comment la DASEN déploie méthodiquement ses tentacules !

La vigilance est donc, une nouvelle fois, de mise !

Si nous n'obtenons pas de réponses satisfaisantes, GIVI se prépare à mobiliser pour une action d'éclat qui attirera l'attention des médias et obligera le cabinet ministériel à intervenir de façon nette et définitive.

Givetois, Viroquois, Fromelennois, ..., élus, parents, sympathisants, adhérents... Préparez-vous !

MM. Dutot et Cabourdin, ayez le courage de venir nous rencontrer ! M. Dutot, l'an dernier, vous avez tant dit que vous n'hésitiez pas à vous déplacer... Venez donc encore à Givet nous expliquer pourquoi le proviseur n'est pas encore affecté, pourquoi vous persistez dans la mutualisation en dépit des engagements que vous avez pris et de la ligne de conduite que le Ministère vous a dictée en avril !

ACTU // groupe de travail collèges Nord-Ardennes : Givet / Vireux

Groupe de travail sur le réseau des collèges Nord-Ardennes : Vireux / Givet

Le 12 mai, M. Dutot, le Directeur Académique des Services de l’Education Nationale (DASEN), a réuni une délégation nombreuse de représentants aux conseils d’administration des collèges au Nord de Charleville-Mézières. Il leur a présenté la démarche que ses services vont mener pour remettre à plat le réseau des collèges ardennais.

Autrement dit : il y a trop de collèges dans les Ardennes et il faut revoir le schéma de leur implantation.

Lors de cette réunion du 12 mai, qui avait pris place avec beaucoup de retard sur la calendrier initialement annoncé l’été dernier, M. Dutot avait demandé que des groupes de travail se réunissent par secteurs de recrutement. Tout cela sous l’égide de Mme Andrey, proviseure missionnée par le DASEN, pour chapeauter ces groupes de travail.

Sur le secteur Nord des Ardennes, quatre groupes de travail sont réunis. Le premier a été rassemblé le 23 juin 2014 pour le secteur Givet / Vireux.

Pour Mme Andrey, c’était une première et, manifestement, hormis quelques encarts “parcellaires” qu’elle avait pu lire dans la presse au sujet des irréductibles de la Pointe, elle n’avait aucune connaissance de l’endroit où elle mettait les pieds et semblait ignorer que les esprits sont actuellement passablement échauffés par l’enlisement de la situation au lycée Vauban. Pas de chance, face à elle se trouvait une trentaine de personnes dont la plupart lutte avec acharnement depuis des années pour la pérennité du lycée de secteur.

La réunion n’a pas vraiment eu de fil conducteur car Mme Andrey, au fur et à mesure des réactions des uns et des autres - ce qu’elle a appelé de “l’obstruction” - , n’a pas su recadrer les débats. Le diaporama préparé n’a été que partiellement étudié.

Le problème de Mme Andrey est qu’elle méconnaît complètement la situation du réseau des collèges dans les Ardennes-Nord. Elle l’a d’ailleurs reconnu à de multiples reprises.

L’autre problème de Mme Andrey, c’est qu’elle est missionnée par le DASEN dont on connaît particulièrement les desseins sur notre secteur, même s’il s’en défend : rapprocher le collège de Vireux de celui de Givet, voire le déménager à Givet.

On a donc retrouvé chez Mme Andrey la froideur inquiétante des discours que l’on connaît déjà trop bien : temps de transports, sectorisation, effectifs, etc. Pour les effectifs, les chiffres sont complètement bidonnés, avec des projections délirantes d’effectifs jusqu’en 2017 complètement improbables mais toujours partisanes pour présenter, comme par hasard, un collège de Vireux sous le seuil des 200 élèves en 2017. Ne parlons pas des taux de fuite des élèves de CM2 dont l’analyse a été dépourvue de toute profondeur. Ne parlons pas non plus de tableaux biaisés avec des informations qui déforment la réalité en ne présentant que certains aspects du terrain : par exemple, aucune trace dans ces statistiques des élèves habitant à Ham-sur-Meuse - volatilisés !

En revanche, intérêt de l’élève, richesse de l’offre de formation, service public de proximité, fuite vers la Belgique sont autant de paramètres que GIVI et les élus ont dû rappeler au bon sens de Mme Andrey. Nous ne vivons décidément pas sur la même planète !

Mme Andrey a été incapable de préciser à quoi servait cette réunion. A plusieurs reprises, elle a asséné qu’on lui avait “passé commande”. Commande de quoi ? On n’en sait rien, personne n’a vraiment compris… A plusieurs reprises, au sujet de l’issue de ces concertations, Mme Andrey s’est fait fataliste. On se concerte puis advienne que pourra… Des concertations factices qu’on nous jette comme des os à ronger pendant que, de toute façon, on réforme en sous-main, à l’image du rouleau compresseur que l’on déploie à Vauban.

Enfin, comme on est dans une réunion de travail et qu’on connaît bien les méthodes, visiblement déstabilisée - dépassée ? -, même si, durant les deux heures de réunion, elle n’aura pris quasiment aucune note, Mme Andrey a donné rendez-vous en septembre en dénonçant l’obstruction de certaines personnes de l’assistance qu’il fallait “éliminer” - c’est le terme scandaleux qu’elle a employé et qui a fait bondir les uns et les autres. C’est ainsi, dans un groupe de travail mené par une personne missionnée par le DASEN, les personnes qui ne sont pas d’accord sont priées de se taire : il faut les “éliminer”, à défaut de la constructivité, ces paroles ont le mérité de la clarté.

Notons à ce sujet que, s’il y a eu défiance d’emblée, c’est vrai, jamais il n’y a eu d’obstruction. Bien au contraire, alors que Mme Andrey n’est arrivée qu’avec un beau diaporama et tout un tas de statistiques démographiques, ce sont les participants - pas elle ! - qui ont posé les bases de pistes à développer :

1. Resectoriser le secteur de Vireux en y adjoignant les élèves habitant à Hargnies ;
2. Examiner les déplacements des élèves de Ham-sur-Meuse ;
3. Diagnostiquer la fuite vers la Belgique ;
4. Démontrer la plus-value de l’existence du collège de Vireux.

Et on ose nous taxer d’obstruction ?

Une première réunion pour du beurre, donc, qui a montré aux services académiques que l’opposition qu’ils ont rencontrée pour le lycée de Vauban sera la même que celle qu’ils s’apprêtent à affronter si ces concertations sont ce qu’elles semblent être : d’énièmes travaux étayés par des données de base inexactes et biaisées d’emblée.

Heureusement, GIVI et les élus, d’autres interlocuteurs, ont une connaissance très précise de la question même si M. Dutot soutiendra évidemment le contraire. Sans nos interventions, on nous faisait gober tranquillement des chiffres erronés, des élèves fantômes et toute une idéologie gangrenée par la culture du chiffre où l’intérêt de l’élève, brandi comme un étendard quand on parle des TAP actuellement, ne devient qu’une préoccupation très lointaine des services académiques lorsqu’il faut sectoriser !

En fin de réunion, Mme Andrey a bien rappelé qu’il ne fallait pas perdre de vue ce pour quoi nous étions réunis : la sectorisation.

A GIVI, nous le soutenons haut et fort : l’offre de formation diversifiée, l’intérêt de l’élève, la proximité des services publics de l’Education Nationale sont des éléments non négociables à prendre en compte dans la restructuration du réseau des collèges ardennais. Mais peut-être que ce sont des arguments un peu trop humains ?