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HUMEUR // Deux bonnes nouvelles !

Deux bonnes nouvelles ont ponctué cette journée. En attendant des nouvelles concrètes du poste de M. Lenzi et de la mutualisation, ce sont deux beaux motifs de satisfaction.



Première bonne nouvelle : l'allemand LV2 est maintenu à la rentrée prochaine au collège Vauban. C'était une demande forte des parents, soutenue par GIVI et défendue par la Mairie qui est intervenue auprès de M. Lenzi.

Seconde bonne nouvelle de la journée !

Pour Vouziers-Le Chesne, la conclusion du rapporteur public est l'ANNULATION pure et simple de la délibération E N° 2013:22 du Conseil d'Administration de l'Etablissement Public Local d'Enseignement Collège multi-site de VOUZIERS-LE CHESNE... en date du 13 février 2014 relative au fonctionnement sur un site à partir de la rentrée scolaire de l'année scolaire 2014-2015.

C'est une très bonne nouvelle même s'il faut attendre le jugement du TA du 7/7 et surtout d'être en possession de sa notification. La stratégie du fait accompli a échoué. Le Dasen risque de devoir tout remettre à plat.

Soyons donc très vigilants : si cette bonne nouvelle est confirmée lors du délibéré, le jugement statuera sur la forme mais peut aussi statuer sur le fond de ce CA du 13 et, à ce titre, invalider durablement la disparition du multi-sites.

C’est la seconde fois, après le revers sur l’école de Foisches, que le DASEN est fragilisé par la conclusion du rapporteur public.

Rappelons que nous suivons et soutenons les événements de Vouziers-Le Chesne. GIVI était encore, mercredi dernier, à une réunion du Collectif 08 “Sauvegardons nos écoles” autour de Sophie Perrin, Emmanuel Jacquemin et Michèle Leflon.

A suivre, Patrick, président de GIVI, participera à l’émission “Les années communautaires” sur FUGI ce mercredi 2 juillet. A suivre encore, un article dans “L’Ardennais” ce même mercredi 2 juillet probablement.

Vigilance, encore et toujours !

Humeur // Une semaine décisive pour le lycée

Une semaine décisive s'annonce pour le lycée !

Comme l'an dernier, c'est à l'approche des vacances que le sort du lycée sera scellé.

Pour l'instant, nous sommes scandalisés par la tournure prise par les événements :

1. A cinq jours des vacances, AUCUN PROVISEUR N'EST NOMME, malgré les engagements pris par le DASEN dans la presse.
2. Le rectorat exerce un odieux chantage au sujet de la section euro et de sa fermeture à l'horizon 2015, faute de projet de mutualisation.
3. La mutualisation est bel et bien en route et on sait déjà que des enseignements de langues anciennes se feront en visio-conférence, c'est certain. En septembre, concrètement, certains enseignements existants seront donc mutualisés. A l'inverse, où en est l'enrichissement de formation (LV1 renforcée, DGMC) qu'était sensée nous apporter la visio-conférence ?

Tout cela se fait au mépris des engagements pris par le DASEN le 16 avril devant les élus et les représentants des personnels, des parents et des élèves. GIVI dénonce un passage en force intolérable et abject. Plus grave encore : pourquoi le Ministère ne barre-t-il pas la route définitivement à ce rouleau-compresseur alors qu'on sait que c'est le cabinet ministériel qui a infléchi les projets de M. Dutot de mutualisation de l'existant ? C'est incompréhensible.

GIVI oeuvre donc, comme toujours, avec conviction en coulisses. Nous avons demandé aux élus Mme Michèle Leflon , MM. Wallendorff et Léonard, d'agir et d'intervenir. Nous exigeons de M. Dutot qu'il garantisse le pourvoi du poste de proviseur dans les plus brefs délais en indiquant qui sera affecté et nous réclamons une remise à plat des concertations écoeurantes et factices sur cette mutualisation qui se met en place alors même que des engagements ont été pris.

Au lycée, mais aussi au collège Vauban avec des heures d'allemand incertaines et au collège de Vireux fragilisé dans le cadre de la resectorisation, on comprend bien comment la DASEN déploie méthodiquement ses tentacules !

La vigilance est donc, une nouvelle fois, de mise !

Si nous n'obtenons pas de réponses satisfaisantes, GIVI se prépare à mobiliser pour une action d'éclat qui attirera l'attention des médias et obligera le cabinet ministériel à intervenir de façon nette et définitive.

Givetois, Viroquois, Fromelennois, ..., élus, parents, sympathisants, adhérents... Préparez-vous !

MM. Dutot et Cabourdin, ayez le courage de venir nous rencontrer ! M. Dutot, l'an dernier, vous avez tant dit que vous n'hésitiez pas à vous déplacer... Venez donc encore à Givet nous expliquer pourquoi le proviseur n'est pas encore affecté, pourquoi vous persistez dans la mutualisation en dépit des engagements que vous avez pris et de la ligne de conduite que le Ministère vous a dictée en avril !

ACTU // groupe de travail collèges Nord-Ardennes : Givet / Vireux

Groupe de travail sur le réseau des collèges Nord-Ardennes : Vireux / Givet

Le 12 mai, M. Dutot, le Directeur Académique des Services de l’Education Nationale (DASEN), a réuni une délégation nombreuse de représentants aux conseils d’administration des collèges au Nord de Charleville-Mézières. Il leur a présenté la démarche que ses services vont mener pour remettre à plat le réseau des collèges ardennais.

Autrement dit : il y a trop de collèges dans les Ardennes et il faut revoir le schéma de leur implantation.

Lors de cette réunion du 12 mai, qui avait pris place avec beaucoup de retard sur la calendrier initialement annoncé l’été dernier, M. Dutot avait demandé que des groupes de travail se réunissent par secteurs de recrutement. Tout cela sous l’égide de Mme Andrey, proviseure missionnée par le DASEN, pour chapeauter ces groupes de travail.

Sur le secteur Nord des Ardennes, quatre groupes de travail sont réunis. Le premier a été rassemblé le 23 juin 2014 pour le secteur Givet / Vireux.

Pour Mme Andrey, c’était une première et, manifestement, hormis quelques encarts “parcellaires” qu’elle avait pu lire dans la presse au sujet des irréductibles de la Pointe, elle n’avait aucune connaissance de l’endroit où elle mettait les pieds et semblait ignorer que les esprits sont actuellement passablement échauffés par l’enlisement de la situation au lycée Vauban. Pas de chance, face à elle se trouvait une trentaine de personnes dont la plupart lutte avec acharnement depuis des années pour la pérennité du lycée de secteur.

La réunion n’a pas vraiment eu de fil conducteur car Mme Andrey, au fur et à mesure des réactions des uns et des autres - ce qu’elle a appelé de “l’obstruction” - , n’a pas su recadrer les débats. Le diaporama préparé n’a été que partiellement étudié.

Le problème de Mme Andrey est qu’elle méconnaît complètement la situation du réseau des collèges dans les Ardennes-Nord. Elle l’a d’ailleurs reconnu à de multiples reprises.

L’autre problème de Mme Andrey, c’est qu’elle est missionnée par le DASEN dont on connaît particulièrement les desseins sur notre secteur, même s’il s’en défend : rapprocher le collège de Vireux de celui de Givet, voire le déménager à Givet.

On a donc retrouvé chez Mme Andrey la froideur inquiétante des discours que l’on connaît déjà trop bien : temps de transports, sectorisation, effectifs, etc. Pour les effectifs, les chiffres sont complètement bidonnés, avec des projections délirantes d’effectifs jusqu’en 2017 complètement improbables mais toujours partisanes pour présenter, comme par hasard, un collège de Vireux sous le seuil des 200 élèves en 2017. Ne parlons pas des taux de fuite des élèves de CM2 dont l’analyse a été dépourvue de toute profondeur. Ne parlons pas non plus de tableaux biaisés avec des informations qui déforment la réalité en ne présentant que certains aspects du terrain : par exemple, aucune trace dans ces statistiques des élèves habitant à Ham-sur-Meuse - volatilisés !

En revanche, intérêt de l’élève, richesse de l’offre de formation, service public de proximité, fuite vers la Belgique sont autant de paramètres que GIVI et les élus ont dû rappeler au bon sens de Mme Andrey. Nous ne vivons décidément pas sur la même planète !

Mme Andrey a été incapable de préciser à quoi servait cette réunion. A plusieurs reprises, elle a asséné qu’on lui avait “passé commande”. Commande de quoi ? On n’en sait rien, personne n’a vraiment compris… A plusieurs reprises, au sujet de l’issue de ces concertations, Mme Andrey s’est fait fataliste. On se concerte puis advienne que pourra… Des concertations factices qu’on nous jette comme des os à ronger pendant que, de toute façon, on réforme en sous-main, à l’image du rouleau compresseur que l’on déploie à Vauban.

Enfin, comme on est dans une réunion de travail et qu’on connaît bien les méthodes, visiblement déstabilisée - dépassée ? -, même si, durant les deux heures de réunion, elle n’aura pris quasiment aucune note, Mme Andrey a donné rendez-vous en septembre en dénonçant l’obstruction de certaines personnes de l’assistance qu’il fallait “éliminer” - c’est le terme scandaleux qu’elle a employé et qui a fait bondir les uns et les autres. C’est ainsi, dans un groupe de travail mené par une personne missionnée par le DASEN, les personnes qui ne sont pas d’accord sont priées de se taire : il faut les “éliminer”, à défaut de la constructivité, ces paroles ont le mérité de la clarté.

Notons à ce sujet que, s’il y a eu défiance d’emblée, c’est vrai, jamais il n’y a eu d’obstruction. Bien au contraire, alors que Mme Andrey n’est arrivée qu’avec un beau diaporama et tout un tas de statistiques démographiques, ce sont les participants - pas elle ! - qui ont posé les bases de pistes à développer :

1. Resectoriser le secteur de Vireux en y adjoignant les élèves habitant à Hargnies ;
2. Examiner les déplacements des élèves de Ham-sur-Meuse ;
3. Diagnostiquer la fuite vers la Belgique ;
4. Démontrer la plus-value de l’existence du collège de Vireux.

Et on ose nous taxer d’obstruction ?

Une première réunion pour du beurre, donc, qui a montré aux services académiques que l’opposition qu’ils ont rencontrée pour le lycée de Vauban sera la même que celle qu’ils s’apprêtent à affronter si ces concertations sont ce qu’elles semblent être : d’énièmes travaux étayés par des données de base inexactes et biaisées d’emblée.

Heureusement, GIVI et les élus, d’autres interlocuteurs, ont une connaissance très précise de la question même si M. Dutot soutiendra évidemment le contraire. Sans nos interventions, on nous faisait gober tranquillement des chiffres erronés, des élèves fantômes et toute une idéologie gangrenée par la culture du chiffre où l’intérêt de l’élève, brandi comme un étendard quand on parle des TAP actuellement, ne devient qu’une préoccupation très lointaine des services académiques lorsqu’il faut sectoriser !

En fin de réunion, Mme Andrey a bien rappelé qu’il ne fallait pas perdre de vue ce pour quoi nous étions réunis : la sectorisation.

A GIVI, nous le soutenons haut et fort : l’offre de formation diversifiée, l’intérêt de l’élève, la proximité des services publics de l’Education Nationale sont des éléments non négociables à prendre en compte dans la restructuration du réseau des collèges ardennais. Mais peut-être que ce sont des arguments un peu trop humains ?

Presse // La situation du lycée

Article à lire ici.

Article clair sur la situation du lycée. Mais, toujours, après les paroles, on veut des actes : cela fait déjà deux mois qu'on a promis un poste de proviseur et rien n'a encore été annoncé ! Ce même jour, on avait annoncé une mutualisation moins importante et, depuis, on sait que les services académiques font tout pour que cela évolue de manière inverse : les propos tenus par Mme Thomas à M. Thibaut ne vont pas dans le bon sens, la le courrier adressé par le Rectorat au lycée au sujet de la section euro ne va pas non plus dans le bon sens.


Quant au collège de Vireux, doit-on rappeler les propos tenus par le DASEN dans une note interne publiée dans le rapport des IGs ? Doit-on rappeler qu'il a clairement indiqué lors de la réunion sur le réseau des collèges que la concertation n'empêcherait pas la situation d'évoluer, en dépit des discussions engagées ? C'est la réponse qu'il a faite à M. Baudemont, président de GIVI.

La vigilance est donc particulièrement de mise !

Humeur // Vauban ou l'art du rétro-pédalage !

Vauban : enfumage, encore et toujours !!!

Mercredi 16 avril, le Recteur et le DASEN ont dû reculer et mettre un frein à leur projet de mutualisation des enseignements entre le lycée de Givet et le lycée de Revin. Lors de sa venue à Givet, ce jour-là, M. Dutot s’est engagé à pourvoir le poste de proviseur qui sera vacant à la rentrée 2015, suite au départ de M. Lenzi.

Nos craintes étaient que la mutualisation déshabille progressivement le lycée de Givet et que les incertitudes autour du renouvellement du poste de M. Lenzi achèvent de fragiliser notre lycée en instaurant une administration conjointe avec Revin. Au soir du 16 avril, nous étions satisfaits des annonces faites par M. Dutot tout en appelant à une vigilance certaine.

Deux mois ont passé ! Rien n’a évolué et la situation s’est même encore dégradée !

Du côté du poste de proviseur, rien de neuf ! Le poste n’avait pas été pourvu dans la première phase du mouvement et, selon nos informations, il semble ne pas être pourvu davantage lors de la seconde phase ! Qu’attend-on ? Faut-il rappeler à M. Dutot que, pourtant, un candidat s’était manifesté ? Faut-il, à défaut de révéler son identité, indiquer qu’il connait bien la Pointe pour avoir déjà été aux commandes d’un établissement du secteur qu’il a quitté il y a 8 ans ? Qu’on arrête de nous prendre pour des imbéciles ! Tout le monde le sait ! Il n’y aurait donc que la hiérarchie de ce candidat qui l’ignorerait ? Nous savons qu’il n’en est rien - bien au contraire ! La vérité, c’est que les services académiques, une énième fois, se défaussent de leurs engagements et font tout pour jouer la montre et nous mettre au pied du mur ; fidèles à leurs habitudes d’enfumage, ils testent notre capacité de mobilisation et de résistance. Nous avons demandé au député Léonard de faire remonter cela au plus haut niveau, cela a été fait, nous attendons donc la nomination d’un proviseur.

Du côté de la mutualisation, au soir du 16 avril, GIVI avait pris acte d’une mutualisation saupoudrée, raisonnable dans la mesure où elle permettait d’élargir l’offre de formation. Il n’en est finalement rien. Au mépris le plus complet des propos tenus publiquement le 16 avril devant les élus, devant les représentants des élèves, des parents et des personnels, le travail de sape de la mutualisation se poursuit ! Que M. Dutot n’aille pas encore une fois soutenir que GIVI ne brode que des tissus de mensonges ! Des preuves ? En voici !

1. La dotation horaire qui est attribuée à chaque établissement pour qu’il fonctionne est floue, presqu’incompréhensible. Le dernier conseil d’administration n’a pas permis à M. Lenzi d’apporter des précisions claires sur la manière dont, par exemple, les heures de latin ou d’anglais allaient être mises en oeuvre avec, en arrière-plan, la menace que ces heures soient partagées. Notamment en anglais puisque l’enseignante de Givet a été cordialement invitée à aller enseigner à Revin ! Ce revirement est entériné par les propos que l’inspectrice Mme Thomas, missionnée par le Recteur afin d’instaurer la mutualisation, a tenus au représentant syndical du SNES.

2. Au sujet de la mutualisation éventuelle, M. Lenzi, lors de ce CA, a tenu des propos absolument inconcevables, indiquant que la Région financerait les trajets entre les établissements ! Qu’en pense la Région ? Jamais il n’a été question de cela, à aucune réunion !

3. Enfin, M. Dutot soutiendra peut-être que GIVI connait mal son sujet et que nous sur-interprétons ! Passons donc à un élément indiscutable : le courrier adressé par le Rectorat au lycée pour imposer aux enseignants de s’engager dans la mutualisation en mettant en oeuvre des projets concrets avant le 27 juin… faute de quoi la section euro fermera ses portes à la rentrée 2015 ! A ce sujet, une réunion est fixée jeudi 19 juin. Cela, ce n’est pas nous qui l’inventons !

On voit bien que les services académiques n’ont pas rendu les armes. Au lieu d’enrichir l’offre de formation, on tente de l’appauvrir. A ce propos, où en est le diagnostic mené par M. Rioséco sur le pôle langues ? Aux oubliettes ? Il devait pourtant être très officiellement présenté. Volatilisé ! Plus aucune nouvelle !

Pour faire fonctionner une mutualisation, il faut aussi du matériel et une technologie adpatés. Le passage à la fibre optique au lycée n’a rien apporté : le débit est toujours aussi lent mais, en plus, ce nouveau réseau est parfois hors service ! C’est prometteur dans le cadre d’une éventuelle mutualisation !

C’est étrange de voir comme nos interlocuteurs n’ont pas retenu les leçons de l’an dernier. GIVI va donc faire tout son possible pour que la situation progresse et que l’on sorte de ce blocage unilatéralement provoqué par les services académiques.

GIVI va donc demander que les démarches aboutissent au plus au sommet et renouveler le projet d’un courrier de tous les acteurs locaux à l’adresse du cabinet ministériel.