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ACTU // Un proviseur à Vauban...

Dans un communiqué daté du 17 juillet, le député Léonard annonce la nomination d'une proviseure à la tête du lycée.

GIVI prend acte de cette nomination dont le député Léonard a voulu se réserver l'effet d'annonce dans un communiqué dans lequel ne sont mentionnés ni les enseignants de Givet ni GIVI qui a pourtant apporté à M. Léonard l'essentiel des informations qui lui ont permis de faire avancer ce dossier - nous ne rappellerons pas toutes les actions et mobilisations que nous avons portées et auxquelles nous l'avons associé.


C'est ainsi.

Nous prenons acte, donc, sans nous féliciter parce que, selon nous, lorsqu'il y a une vacance de poste, il est normal que le poste soit pourvu !!! C'est quand même la première fois que l'annonce d'un proviseur doit faire l'objet d'un communiqué...

La procédure de nomination de ce proviseur, chacun le sait, s'est faite dans l'opacité la plus complète. La mutualisation administrative a été clairement envisagée et, selon toutes vraisemblances, reste dans l'esprit de M. Dutot qui voit, c'est vrai, ses projets contrecarrés sur ce point. Le nom du remplaçant de M. Lenzi, suite aux engagements du 16 avril, aurait dû être connu bien plus tôt.

Si c'est une revers pour lui, ce n'est pas une victoire pour nous.

Dans ce communiqué, le député Léonard rappelle les engagements pris le 16 avril : comment peut-on encore citer ces promesses dont la plupart ne seront pas réalisées et, surtout, alors que le frein promis sur la mutualisation a été desserré pour donner un bon coup sur l'accélérateur ? Cela, c'était il y a trois mois ! Depuis, les lignes ont considérablement bougé ! Nous avons déjà évoqué le cas de l'enseignement des langues anciennes, par exemple.

Dans ce communiqué, le député Léonard évoque un "premier pas" ? Un premier pas vers quoi ? Pas de pôle langues à l'horizon avec une expertise qui privilégierait la formation continue des adultes (donc rien de concret pour l'attractivité de notre lycée auprès d'un public scolaire), une section euro menacée de fermeture en 2015, une menace sur l'allemand au collège que les parents et les élus givetois ont heureusement pu lever...

Pour l'heure, la dynamique fonctionne à l'envers.

A GIVI, nous le déplorons mais, en plus, nous sommes très préoccupés par cette manière d'appréhender les événements sans vision globale.

On a un proviseur - rien de plus légitime.

Et après ?

ACTU // Foisches, Vauban et Le Chesne

Les devoirs de vacances des services académiques : détruire un maximum d’établissements scolaires !



C’est avec tristesse et consternation que nous avons accueilli l’annonce de la fermeture de l’école de Foisches que M. Debowski, le maire, nous a faite. La requête du maire a finalement été rejetée par le tribunal administratif : la dernière école à classe unique des Ardennes fermera donc ses portes à la rentrée. C’est, encore, la logique comptable qui l’emporte. Le jugement montre ainsi clairement que c’est la prévision d’effectifs qui a entraîné la fermeture. 13 élèves sont inscrits : l’Education Nationale en veut 15 ! Si, d’ici la fin des vacances, ce nombre est atteint, M. Debowski envisage de faire casser le jugement. Nous déplorons cette logique scandaleuse qui réduit, une nouvelle fois, des élèves à de simples entités comptables dans les rouages trop bien figés de l’Education Nationale. Nous déplorons, malgré l’inflexibilité du Maire, que l’on puisse quand même décider la fermeture d’une école. Voilà un jugement riche en enseignements qui montre qu’une école primaire peut fermer sans l’accord du Maire... M. Debowski organise ce soir une réunion pour les parents. C’est une décision qui met en péril la notion de service public de proximité, la notion de sécurité morale et affective pour ces enfants disséminés sur les écoles d’Aubrives, de Vireux, de Chooz et de Givet et qui va contraindre des familles à s’organiser autrement… Où est l’intérêt de l’élève?

GIVI tient à saluer la détermination, l’opiniâtreté et l’engagement sans faille de M. Debowski.

Concernant le lycée Vauban, nous avons appris qu’un proviseur serait affecté (non pas avant la fin de l’année scolaire, ni même le 12..., ni même le 15… mais…) mercredi 16 juillet !!! Quand on joue la montre, on ne la joue jamais à moitié. Les informations que nous avons, à ce jour, laissent craindre une direction par le même chef d'établissement des lycées Vauban et de Revin, ce que nous avons toujours fermement contesté et pour quoi nous avions obtenu gain de cause lors de la réunion du 16 avril avec MM. Léonard et Dutot. Ce sont des informations qui ont filtré jusqu’à nous et, bien souvent, les indiscrétions qu’on distille ainsi sont confirmées par la suite. C’est donc à prendre avec toute la prudence nécessaire mais le passage en force sur la mutualisation pédagogique, l’absence de réactivité du Ministère ou encore le désengagement du député Léonard sur ce dossier tendent à envisager ce scénario avec sérieux.
Nous avons aussi appris qu’un autre candidat au poste de proviseur à Vauban n’a pas été retenu. Nous avons sollicité M. Wallendorff pour agir auprès de la DASEN et avons porté, comme toujours, l’information à la connaissance de M. Léonard. Si cette mutualisation administrative se confirmait, nous en tirerions toutes les conséquences et nous lancerions une réflexion pour des actions d’envergure à la rentrée.

Enfin, au Chesne, suite au délibéré du tribunal administratif qui a débouté les services académiques, un nouveau CA a eu lieu qui a voté contre le regroupement avec Vouziers à une très large majorité. Malgré tout, le DASEN persiste à vouloir passer en force, bloque toute inscription sur Le Chesne alors même que les parents et les élus ont le soutien du Conseil général : c’est ahurissant ! Les services académiques font preuve d’une mauvaise foi assommante en prétendant qu’il n’y a pas matière à revoir la dotation en heures car, au 30 juin, il n’y avait pas assez d’inscrits. Évidemment ! puisqu’on avait annoncé à tout le monde que Le Chesne allait fermer ! On prend vraiment les gens pour des imbéciles !

On voit comment, dans les Ardennes, les services de l’Education Nationale agissent en douce, comme ils le souhaitent, sans réelle opposition politique, au mépris parfois des décisions de justice - et de la parole donnée mais, cela, GIVI a compris depuis bien longtemps que c’était un détail... Et, pour ce qui concerne Givet, si GIVI n’avait pas un réseau d’informations aussi développé, nous n’aurions connaissance d’aucun élément car tout se fait évidemment dans l’opacité la plus complète !

PRESSE // Le Chesne

Un petit article qui devrait faire plaisir du côté de la DASEN.

Qu'en pense le DASEN, lui qui est toujours si prompt à travestir la vérité et qui, sur ce sujet du multi-sites, semblait déjà avoir bien vendu la peau de l'ours ? Cette décision du tribunal administratif est un désaveu majeur et sans appel !

Qu'en pense le Ministère qui était certain de s'en tirer à bon compte en renvoyant le problème devant un conseil d'administration qui devait, a priori, lui donner raison ?

Qu'en pense le Rectorat qui renvoie désormais la balle dans le camp du Conseil Général pour l'organisation des transports scolaires à la rentrée : il était donc si certain de sa victoire qu'il n'a pas préparé de plan B ?

Quelle débâcle et quelle belle victoire des parents et des élus !

Article à lire ici.

ACTU // Vouziers-Le Chesne : victoire !!!

Ce lundi 7 juillet 2014, le tribunal administratif a annulé la décision prise par le conseil d'administration du multi-sites de transférer Le Chesne sur le site de Vouziers. Le tribunal administratif a sanctionné la forme mais aussi, et surtout, le fond.

C'est une victoire éclatante qui vient avec justice couronner le travail des parents et des élus mobilisés sans relâche.

C'est une défaite honteuse pour l'institution. Rappelons-nous. L'an dernier, début juillet, le Ministère, au sujet du site Vouziers-Le Chesne, botte en touche et s'en remet à la décision du CA dont tout porte à croire qu'elle va statuer sur une fermeture du multi-sites. En matière de courage, on a vu mieux.

Dans sa précipation habituelle, la DASEN a voulu passer en force, l'aspect réglementaire de la réunion du CA n'a pas été respecté. Le rouleau-compresseur est aujourd'hui stoppé net. Alors, certes, ce n'est pas simple car les lignes fixées pour la prochaine année scolaire vont être difficiles à bouger en cette période. Il est ainsi demandé aux maires souhaitant que leur commune soit rattachée au secteur de Le Chesne de se manifester.

Malgré tout, c'est un désaveu cinglant pour les services académiques. Si, demain, le tribunal suit la position du rapporteur public en annulant la fermeture de l'école de Foisches dans la Pointe des Ardennes, ce sera un autre camouflet de taille !

A GIVI, nous tirons plusieurs enseignements de ces événements.

Le premier enseignement est évidemment que les services académiques ne sont pas au-dessus des lois. Après la fragilisation du DASEN sur certains dossiers l'an dernier, le recul qu'il a encore dû consentir sur ses projets à Vauban en avril, cette décision du tribunal achève de ruiner la confiance que l'on peut accorder aux services académiques qui sont sévèrement rappelés à l'ordre aujourd'hui. Pour GIVI se pose clairement le problème de poursuivre des pseudo-concertations, sur quelque sujet que ce soit, menées dans ce climat de mensonge confirmé par la tribunal.

Le second enseignement est qu'il faut un engagement de tous pour défendre un dossier. Nous attendions des convictions réaffirmées et concrétisées du député Léonard. Nous aussi, nous nous félicitons du sauvetage d'une classe à Nouzonville mais, pour dire vrai, nous attendons d'un député des actions plus ambitieuses, à la hauteur de la fonction. Bien des classes ont été sauvées ou créées grâce à l'action des parents ou des élus communaux. Il fallait s'attaquer frontalement au dossier du lycée, resté en suspens depuis le 16 avril, d'autant que le positionnement du Ministère est loin d'être clair. De quelles protections bénéficie donc M. Dutot pour, contre vents et marées, faire ce qu'il veut au nez et à la barbe du Ministère ? Car, aujourd'hui, ce n'est pas le cabinet ministériel qui stoppe ses projets mais un tribunal !

La décision favorable rendue par le tribunal administratif va nous amener à examiner d'autres pistes d'actions, notamment d'ordre juridique. Peut-être, dans un premier temps, allons-nous solliciter un professionnel du droit afin d'établir un diagnostic des éventuelles irrégularités du dossier du lycée ?